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James Foley, de nationalité américaine, a été enlevé par des hommes armés le 22 novembre à Taftanaz, une localité du nord de la Syrie. Aucune revendication n’a depuis été exprimée.

De la même manière qu'elle avait jusqu'ici respecté la volonté de sa famille de garder le silence sur cet enlèvement, l'AFP la soutient aujourd'hui pleinement dans sa décision de rendre publique l’information et d'appeler à la libération du journaliste. Elle n'a à ce jour eu aucune nouvelle de James. "Nous sommes en relation constante avec la famille et les proches de ce journaliste. Par ailleurs, nous multiplions les contacts et nous prenons toutes les mesures pouvant aider à sa libération", a déclaré Emmanuel Hoog, le Président-Directeur Général de l'AFP.

"C'est un journaliste professionnel, dont la neutralité dans ce conflit est totale. Ses ravisseurs, quels qu'ils soient, doivent le libérer immédiatement", a-t-il ajouté.

Le travail de James Foley, habitué des zones de guerre, a permis d'enrichir la couverture du conflit syrien, qui est assurée par les envoyés spéciaux de l'agence et ses bureaux dans la région. Depuis fin mars 2012, James Foley a fourni une trentaine de vidéos à l'AFP.

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