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L’AFP demande à Israël une enquête après la frappe contre son bureau de Gaza

L’AFP demande aux autorités israéliennes une enquête approfondie et transparente sur la responsabilité exacte de son armée, après la frappe qui a gravement endommagé jeudi son bureau de la ville de Gaza.

 

L’Agence France-Presse a pris note des dernières déclarations d’un porte-parole de l’armée israélienne évoquant « une frappe de Tsahal à proximité (du bureau de l’AFP) qui pourrait avoir provoqué des débris ».

Ces seules déclarations ne permettent pas à ce stade d’expliquer l’ampleur des dégâts occasionnés au bureau de l’AFP, situé au dernier étage d’un immeuble de onze étages.

« Une frappe contre le bureau d’une agence de presse internationale envoie un message inquiétant à tous les journalistes travaillant dans les conditions aussi difficiles que celles prévalant aujourd’hui à Gaza », a déclaré le PDG de l’AFP Fabrice Fries.

« Il est essentiel que tous les efforts soient faits pour protéger les médias à Gaza », a-t-il ajouté.

L’AFP, un des rares médias internationaux à disposer d’un bureau à Gaza, emploie au total neuf personnes dans le territoire de Gaza – huit qui étaient installées dans son bureau de la ville de Gaza avant leur évacuation le 13 octobre, et une à Rafah -. Sept de ces neuf employés sont des journalistes.

La priorité donnée par l’AFP à la protection de ses salariés la conduit en parallèle à redoubler d’efforts pour permettre l’évacuation de ceux de ses employés et des membres de leur famille qui souhaitent quitter le territoire. Cette action passe notamment par des contacts avec Israël et d’autres gouvernements et a fait l’objet de démarches conjointes avec d’autres médias internationaux.

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