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L’AFP réitère toute sa confiance envers ses collègues à Gaza
L’AFP tient à réitérer son entière confiance envers ses collègues de Gaza qui travaillent dans les conditions les plus difficiles qu’on puisse imaginer, alors qu’un début de polémique vise certains photoreportages effectués le jour de l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre.
Un site américain, HonestReporting, a lancé cette polémique jeudi en estimant que la présence sur le terrain, qu’il juge particulièrement rapide, de plusieurs photojournalistes de Gaza ayant pris des clichés ce jour-là pour des médias internationaux, posait « des questions éthiques ».
Si ce site ne mentionne pas l’AFP, certaines publications sur les réseaux sociaux en France l’ont fait depuis.
« Toute accusation de collusion entre nos journalistes à Gaza et le Hamas lors de l’attaque du 7 octobre est infamante et diffamatoire, et nous nous réservons le droit de prendre toute action en conséquence », a déclaré le directeur de l’Information de l’AFP Phil Chetwynd.
Trois photographes installés à Gaza, travaillant de façon permanente depuis plus de vingt ans pour l’AFP et reconnus internationalement, se sont mobilisés dès que l’attaque en cours du Hamas a été connue. Ils ont été réveillés par des tirs d’artillerie et de roquettes, et ils se sont rendus alors à proximité de la barrière entre Gaza et Israël. Chacun était identifié clairement comme journaliste, sur leur casque et leur gilet pare-balles. Les premières photos à proximité de la barrière de Gaza ont été réalisées plus d’une heure après le début de l’attaque.
« Au moment où nous avons reçu les premières photos (de leur part), il était évident qu’un événement majeur était déjà en cours. Nous l’avons couvert comme nous le ferions pour n’importe quel autre événement de cette ampleur », a déclaré Phil Chetwynd.
« Nos photographes ont simplement suivi l’événement à mesure qu’il se déroulait sur le terrain », a ajouté le directeur de l’Information de l’AFP.
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